À dieu ami d’antan

tu étais un sourire,
l’univers s’exprimait dans tes yeux
on y respirait le futur
et un avenir radieux.

Tout était si simple
et ton coeur était chaud
comme la couleur de ta peau
et le sucré de tes lèvres.

Tout était si calme
dans l’impétuosité de la jeunesse
tout était si grand
dans nos petites mains.

Sous un soleil brulant
je t’ai croisé sans âme
l’oeil n’était pas pétillant
et l’histoire sans flamme.

Finalement on m’apprend
sur un mal entendu
que d’un coup de sang
t’as vie n’était plus.

à notre ami, soudainement envolé

au coin

On m’a dit un jour

L1040075de marcher au milieu de la rue

car la rue est à moi

alors je marche dans la rue

là.

Et tout ces autres comme moi

prennent place et part de leur du

l’espace se comble

et quand certains s’écrasent

d’autres écrasent et ainsi la jungle s’équilibre.

Ces odeurs de pisse à presque tous les coins

à chaque poteau pour tenir le téritoire

et l’on pisse des hectolitres d’eau pour effacer nos propres traces

et repasser le lendemain pauvre danaïde que nous sommes

sommet de l’évolution disaient ils, ha ha ha

de l’évaluation oui ça se tiens.

Il était une nuit je marchais dans la rue

cette rue et son emprise

qui est à qui.

Plaque

Les chemins glissent.
On patine
Ils s’amusent.

On slide.
Ils rient d’une couleur soleil
Mais ils ne brillent pas,
Se cognent à la vitre.

Les chemins glissent.
Qu’est ce qu’on rigole
Aux brûlures des autres
Après s’être fait piquer
Par le dard des envieux.

La peine de la haine
Nous transforme en ces idiots
Et nous aussi on se prend la vitre.

Se frottant au mal
Pendant que les joyeux se font la malle
Les râleurs tel des mouches
Tournoient pour se prendre les vitres
Et les heureux, sur la route, glissent.