On m’a dit un jour
de marcher au milieu de la rue
car la rue est à moi
alors je marche dans la rue
là.
Et tout ces autres comme moi
prennent place et part de leur du
l’espace se comble
et quand certains s’écrasent
d’autres écrasent et ainsi la jungle s’équilibre.
Ces odeurs de pisse à presque tous les coins
à chaque poteau pour tenir le téritoire
et l’on pisse des hectolitres d’eau pour effacer nos propres traces
et repasser le lendemain pauvre danaïde que nous sommes
sommet de l’évolution disaient ils, ha ha ha
de l’évaluation oui ça se tiens.
Il était une nuit je marchais dans la rue
cette rue et son emprise
qui est à qui.